Comment se soigner par les plantes ?

Conseils pour bien utiliser le ginkgo biloba

Avant d’étudier l’utilisation du ginkgo biloba, parlons d’abord de son achat au point de vue critères de sélection.

Critères de sélection

En réalité il n’y a qu’un seul véritable critère mais il est de taille. Les extraits de feuilles de gingko biloba foisonnent sur le marché mais présentent une qualité très inégale. Beaucoup ne sont normalisés qu’en glucoflavonoïdes mais pas en terpéno-lactones. Or les recherches scientifiques sur l’efficacité du ginkgo biloba ont été effectuées avec deux extraits normalisés : le EGb 761 et le Li 1370.

Il faut savoir en outre que les dosages thérapeutiques des extraits non normalisés, des teintures et des capsules ou comprimés contenant uniquement des feuilles séchées de ginkgo biloba sont loin d’être équivalents à ceux des extraits normalisés. Ces derniers sont des extraits 50:1, c’est-à-dire que 1 mg d’extrait équivaut à 50 gr de feuilles séchées. Une consommation de plusieurs centaines de grammes de feuilles serait nécessaire pour obtenir une dose thérapeutique correcte.

Attachez-vous donc à sélectionner des extraits de ginkgo biloba normalisés à 24% de glucoflavonoïdes et à 6% de terpéno-lactones pour une efficacité optimale. Si le produit ne mentionne rien de précis à ce sujet, oubliez-le.

Posologie

Comme avec une grande partie des produits à base de plantes, il faut distinguer la cure suivie pour un bien-être d’ordre général du traitement dans le cas d’une maladie ou d’un trouble précis.

1) Cure de ginkgo biloba

ginkgo-biloba-homeopathie

Si certains compléments alimentaires ont une action relativement rapide, il n’en va pas de même du ginkgo biloba. Il peut s’écouler plusieurs mois avant que ses effets ne commencent à se manifester et pour cette raison sa consommation doit durer de 3 à 6 mois.

La posologie généralement conseillée est de 120 mg à 240 mg d’extrait de ginkgo biloba 50:1 par jour répartis sur 3 prises. A absorber de préférence au cours des repas avec un grand verre d’eau.

Comme la majorité des supplémentations, celle en ginkgo doit s’effectuer petit à petit pour éviter les maux de tête dus à ses propriétés vasodilatatrices. Après avoir commencé par 60 mg d’extrait, vous augmenterez la dose progressivement.

2) Claudication intermittente

Les études préliminaires ayant montré le peu d’efficacité du dosage traditionnel à 120 ou 160 mg, un dosage de 240 mg par jour est largement préconisé. Mais l’impatience n’est pas de mise dans ce traitement : il faut attendre deux ans pour ressentir une amélioration.

3) Maladie de Raynaud

40 à 80 mg d’extrait de ginkgo biloba 3 fois par jour au moment du repas.

4) Prévention des maladies cardiovasculaires

A une dose de 240 mg par jour de l’extrait EGb 761 (24% de glucoflavonoïdes et 6% de terpéno-lactones) la formation des plaques d’athérosclérose à la base de maladies cardiovasculaires est largement réduite.

5) Vitiligo

Des doses quotidiennes de 120 mg de ginkgo biloba sont suffisantes pour stopper la progression de la maladie et éventuellement réduire la dépigmentation de la peau.

6) Syndrôme prémenstruel

Avec 160 mg par jour du 16ème jour d’un cycle au 5ème jour du cycle suivant les syndromes physiques et psychologiques prémenstruels sont susceptibles d’être réduits.

Contre-indications et effets indésirables

ginkgo-biloba-effets-secondaires

Possibilité très rare de légers troubles gastro-intestinaux et encore plus rare d’étourdissements, maux de tête ou allergies cutanées. A noter qu’il est possible que le ginkgo biloba fasse baisser la pression artérielle.

Les contre-indications sont également très limitées :

  • femmes enceintes, hémophiles et personnes sur le point de subir une intervention chirurgicale en raison de la capacité du ginkgo biloba à fluidifier le sang ;
  • les personnes souffrant d’épilepsie éviteront le ginkgo biloba, ce dernier pouvant être le déclencheur d’une crise.

Il est à noter que le ginkgo biloba pourrait présenter une interaction avec certains médicaments : anticoagulants (aspirine, warfadine…), omeprazole (ulcères gastriques), trazodone (antidépresseur), ainsi que certains anticonvulsivants. Cette information est à prendre au conditionnel mais le principe de précaution peut souvent être utile.

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